jeudi 3 février 2022

Irlande : La reprise du tourisme menacée alors que 40 000 emplois ne sont pas pourvus

 

·         Craintes qu'une pénurie chronique de compétences n'entrave la reprise de l'industrie du tourisme

·         40 000 offres d'emploi révélées dans le secteur

·         Quatre travailleurs du tourisme et de l'hôtellerie sur 10 sous PUP n'étaient pas retournés chez leurs employeurs d'avant la pandémie

 

 

On craint qu'une pénurie chronique de compétences n'entrave la reprise de l'industrie du tourisme, car 40 000 postes vacants ont été révélés dans le secteur.

F áilte Ireland devrait publier les chiffres la semaine prochaine lorsqu'elle dévoilera sa recherche la plus complète à ce jour sur le marché du travail du tourisme et de l'hôtellerie.

On s'attend à ce qu'il y ait 40 000 postes vacants dans l'industrie, dont 24% au niveau supérieur. Il y a pénurie de chefs, de serveurs et de gérants de restaurants et de bars.

La recherche montre que de nombreuses entreprises ont réduit leurs services, notamment en réduisant les menus, tandis que d'autres ont réduit leurs heures d'ouverture. Trois personnes sur 10 en difficulté disent qu'elles devraient fermer si plus de personnel ne peut être trouvé, dont 40% de restaurants et de cafés.

Dans une lettre adressée à un comité du Dáil vue par l' Irish Independent , le directeur général de Fáilte Ireland, Paul Kelly, cherche une occasion de discuter des défis urgents auxquels le secteur est confronté au début de cette année.

Son mémoire indique que 180 000 emplois ont été perdus dans l'industrie pendant la pandémie, ce qui a « décimé » l'offre de travailleurs qualifiés à tous les niveaux, des employés de première ligne aux cadres intermédiaires.

"La pandémie de Covid-19 a eu un impact dévastateur sur l'offre de main-d'œuvre, ce qui a entraîné une pénurie chronique de compétences dans l'industrie du tourisme et de l'hôtellerie", déclare-t-il dans la lettre au Comité mixte du tourisme, de la culture, des arts, des sports et des médias. .

« La perte de travailleurs qualifiés et la difficulté à recruter et à retenir le personnel comptent parmi les plus grands obstacles à la reprise du secteur.

«À cela s'ajoute le récit négatif dominant qui existe à propos du travail dans l'industrie du tourisme et de l'hôtellerie.»

Selon la soumission, les rôles difficiles à pourvoir incluent les postes de directeur principal de restaurant et de bar, de chef et de personnel d'attente.

De nombreux cadres de niveau intermédiaire à supérieur dans les hôtels se sont tournés vers le commerce de détail, tandis que les autocaristes ont perdu des chauffeurs.

La soumission indique que les postes de vente et de marketing doivent être pourvus immédiatement "pour assurer un pipeline pour 2022/2023", car de nombreux employés ont été transférés dans d'autres secteurs.

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   "Ces rôles sont fondamentaux pour la reprise car ils constituent l'équipe de vente de première ligne pour l'Irlande et sont essentiels pour générer une demande internationale", indique-t-il.

L'agence d'État décrit les défis urgents affectant la capacité des entreprises à rebondir. Ceux-ci incluent un impact négatif sur l'opinion des travailleurs sur la stabilité du secteur, un manque de travailleurs internationaux, des attentes salariales plus élevées et une réserve de nouveaux talents en baisse.

Il indique que quatre travailleurs du tourisme et de l'hôtellerie sur 10 bénéficiant du paiement du chômage en cas de pandémie (Pup) n'étaient pas retournés chez leurs employeurs d'avant la pandémie. Quatre-vingt-huit pour cent des entreprises essayant de recruter du personnel et 68% des entreprises essayant de réembaucher du personnel préexistant ont eu du mal à le faire.

La soumission indique que le tourisme est l'un des principaux créateurs d'emplois, en particulier dans certaines parties de l'Irlande où les opportunités d'emploi alternatives sont faibles, avec une main-d'œuvre totale de 260 000 personnes avant la pandémie.

Il indique que le tourisme est l'un des secteurs les plus durement touchés et que le recrutement et la rétention pourraient devenir plus difficiles. En effet, le taux de chômage devrait tomber à 5% et s'accompagne d'une «mobilité sans précédent» entre les secteurs et d'une baisse des candidatures aux cours de tourisme et d'hôtellerie de troisième niveau.

D'autres industries semblent éprouver des problèmes de personnel. La dernière enquête sur les perspectives de la Fédération de l'industrie de la construction indique que 39% des employeurs ont des difficultés à retenir leur personnel qualifié.

Le directeur général de Retail Excellence, Duncan Graham, a déclaré que remplir les listes était un peu plus facile depuis que les règles de contact étroit avaient été récemment assouplies, mais il y avait une demande pour des rôles spécialisés, notamment des pharmaciens, des opticiens et des bouchers.

Jack Kennedy, économiste sur le site Web d'emplois Indeed, a déclaré que l'intérêt des demandeurs d'emploi avait le plus diminué pour les rôles de nettoyage, d'entrepôt, d'accueil, de service client, de vente au détail et de soins.

Cependant, Ciarán Nugent, économiste au Nevin Economic Research Institute, a déclaré que la forte baisse du nombre de demandeurs Pup indiquait que les gens retournaient au travail en masse.

Il a déclaré que le nombre d'emplois annoncés dans l'hôtellerie l'année dernière, lorsque les employeurs soulignaient les difficultés d'embauche, était inférieur à la moitié de la moyenne de l'UE.

Lire l'article original : https://www.independent.ie/irish-news/tourism-recovery-at-risk-as-40000-jobs-go-unfilled-41306862.html